Chasse à l'opposante notoire

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dimanche 23 février 2014

Nantes meurtrie : de l'irresponsabilité politique




Le dossier de l'aéroport de Notre Dame des Landes est un sujet à la mode : il sert d'argument de partage du pouvoir entre les partis politiques de gauche, en particulier le PS et les "Écologistes "EELV. Gageons que si la majorité PS n'avait pas pris le pouvoir en France, les problèmes locaux auraient été différents.


Mais revenons sur le sujet NDDL: ce dossier, et non ce projet puisque voté et décidé démocratiquement par le PS et soutenu par les Verts puisque participant à la même majorité, a résisté à 52 recours en justice, tous perdus. La seule arme restant est la violence et la destruction.

Hier samedi 22 février, la Ville de Nantes a vécu une véritable guérilla urbaine: la manifestation anti-aéroport prévue depuis de longues dates, était interdite dans le centre ville par le préfet . Le centre était donc fermé par des remparts élaborés par les forces de police.
Dès le début du défilé, à l’extérieur de ce centre protégé, les heurts ont commencé. Prévisibles, mais non réprimés.
La suite, nous la connaissons tous : un quartier de guérilla urbaine dans le centre historique, voitures brûlées, bâtiments publics et privés mis à sacs , locaux représentants la justice tagués.  Pas de bilan encore des dégâts causés à notre  ville.

Jamais cette dérive n'aurait du avoir lieu, alors que nos élus étaient tous conscients et prévenus des dérapages évidents de la part de zonards venus se défouler de toute  la France et d’autres pays d’Europe.Le parti EELV a joué avec le feu, le pouvoir de gauche (dont les Verts sont solidaires puisqu'au gouvernement) n'a pas pris la mesure des risques sur place.

La ville de Nantes est meurtrie....mais 14 interpellations seulement après des exactions inexcusables , sans intervention de la police. Est-ce cela que nous voulons à Nantes?

1 commentaire:

  1. Un peu de cuisine enfin une recette de plat préparé
    Recette pour discréditer une manifestation
    et obtenir pour le 20h les images de violences souhaitées

    Ingrédients :
    • Interdire le matin même le parcours prévu et publié dans la presse depuis le début de la semaine
    • Verrouiller le centre-ville avec des cars de CRS et des grilles métalliques à chaque entrée de rue
    • Annoncer la veille dans tous les journaux qu'il s'agit d'une manifestation à risque de violence histoire d'attirer les individus qui souhaiteraient jouer à la guérilla
    • Obliger les organisateurs à réduire le parcours pour que le cortège ne puisse pas se déployer et avancer en totalité jusqu'au point de rassemblement
    • Faire en sorte que le cortège vienne buter rapidement devant les CRS
    • Empêcher les manifestants de repartir puisque toutes les rues sont bloquées.

    Recette :
    • Répondre rapidement aux quelques jets de projectiles par des tirs de lacrymogènes intensifs qui touchent tout le monde, enfants et personnes âgées du cortège compris.
    • Faire monter la pression en avançant les camions anti-émeutes sur la partie autorisée du parcours (devant le CHU) alors que la manifestation n'est pas terminée.
    • Faire intervenir les groupes mobiles de policiers en civil dans les petites rues (rue Kervégan) pour créer des mouvements de foule, stimuler la création de barricades et arroser par derrière la foule de grenades lacrimogènes
    • Surtout ne pas faire de pause alors que clowns et musiciens viennent se mettre devant pour essayer de calmer le jeu.
    • Bien tenir les rues pour ne pas permettre aux citoyens de traverser le centre pour rentrer chez eux, pour encore augmenter la tension.

    Dégustation :
    • Inviter les médias à venir filmer depuis le dispositif policier pour montrer les images de violence souhaitées. Les laisser interpréter la présence de beaucoup de monde devant les CRS comme autant de casseurs, alors que la plupart sont des manifestants qui attendent, ne sachant trop où aller puisqu'il n'y a plus de parcours et pas moyen d'avancer.

    Voila, en résumé, la stratégie de « maintien de l'ordre » utilisée lors de la manifestation du 22 février à Nantes, lors de la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes.

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